Ils innovent pour la chute de containers en mer

Christophe Thomas, Alain Beauvy et Thibaut Morin ont créé Seatrackbox, une start-up contre la chute au large de containers, à Saint-Alban, près de Lamballe. Chaque année, 15 000 tombent en mer. Trois questions à Thibaut Morin, responsable commercial.

Pouvez-vous nous présenter le produit proposé par Seatrackbox ?

Il s’agit d’un produit totalement innovant qui va permettre de résoudre un problème qui touche le domaine maritime. C’est un boîtier qui pourra être fixé sur les containers perdus en mer. Chaque année, 15 000 containers tombent à l’eau.

Le coût de récupération est très élevé, de plus les containers flottants sont extrêmement dangereux pour la navigation. Quand on entend qu’un bateau du Vendée Globe ou de la Route du Rhum a heurté un objet flottant non identifié (OFNI), c’est un container.

Le boîtier que nous allons commercialiser pourra être fixé sur chaque container. Il permettra de le localiser qu’il soit en flottaison, à mi-eau ou au fond de la mer.

Avec qui avez-vous créé la start-up ?

Nous sommes trois parents d’élèves de l’école Saint-Guillaume : Christophe Thomas, Alain Beauvy et moi-même. Nous discutons beaucoup ou à la sortie de l’école ou lors des différentes manifestations.C’est Christophe qui nous a donné l’idée de ce boîtier. Il avait été choqué par un article qui relatait la chute en mer d’une centaine de containers lors d’une tempête.

C’est lui, le technicien de l’équipe : il a été responsable d’un chantier naval à Saint-Alban.Il s’est mis à la recherche d’un procédé et nous avons travaillé pendant deux ans et demi sur le projet en associant nos compétences : Alain Beauvy, l’aspect financier, Christophe Thomas la technique, je m’occupe de la commercialisation.

Avez-vous trouvé les financements nécessaires ?

Seatraxkbox a été soutenu par Open Bay, pépinière de start-up à Saint-Brieuc. Grâce à eux, nous avons été contactés par différents fournisseurs et nous allons pouvoir démarrer avec l’un d’entre eux. Nous avons lancé aussi une campagne de financement sur une plateforme de crowdfunding : Wedogood, elle sera ouverte jusqu’au 13 juillet.