Basée à Saint-Alban, la PME Seatrackbox vient de développer une balise unique qui permet de tracer les containers tombés en mer.
Un enjeu économique et environnemental. Près de 15000 containers chutent chaque année dans le monde entier. Au-delà de la perte des produits, parfois de grande valeur, pour les armateurs, cela engendre une pollution des océans et des risques importants de collision pour les bateaux en mer.
C’est en partant de ce postulat multiple que Christophe Thomas, Alain Beauvy et Thibaut Morin on créé SeatrackBox, une start-up contre la chute au large des containers, à Saint-Alban.
« Il s’agit d’un produit totalement innovant qui va permettre de résoudre un problème qui touche l’ensemble des opérateurs maritimes, précise Christophe Thomas, ex-patron de chantier naval à l’origine du projet. Ce boîtier pourra être fixé sur les boxs perdus en mer que nous pourrons localiser en flottaison, à mi-eau ou au fond de la mer. »
Un prototype en réflexion
En poste pour deux d’entre eux, retraité pour le troisième, les trois associés ont uni leurs compétences pour relever ce pari ambitieux sachant qu’aucun boîtier SeatrackBox n’est pour l’instant mis en production. Si Christophe Thomas se charge de l’aspect technique, Alain Beauvy prend en charge le volet financier et Thibaut la partie commerciale et marketing.
» Avec le soutien d’Open Bay, le cluster maritime de la baie de Saint-Brieuc, nous avons été contactés par différents fournisseurs qui vont nous permettre de passer à la phase prototypage ».
50.000 euros en crowdfunding
Pour financer cette première étape, une campagne de financement sur la plateforme de crowdfunding Wedogood a permis de recueillir plus de 50.000 euros. « Quand on sait que localiser et récupérer un container coûte environ 200.000 euros, nous avons une carte à jouer pour rendre acceptable la possibilité d’aller le remorquer ou le remettre à flots. Il va nous falloir désormais finaliser le cahier des charges d’un produit qui présente une résistance, une durée de vie très importante par rapport à ce qui existe sur le marché.